La programmation
2024

JOSEPH HAYDN – Les Sept dernières paroles du Christ en croix.

Textes : Michel Serres

« La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots. »
Richard Wagner (1813-1883)

Cette citation de Richard Wagner illustre parfaitement l’œuvre écrite en 1786 par Joseph Haydn, qui en reçut commande de la part du chanoine de la cathédrale de Cadix. Comme à l’accoutumée, le génie de notre compositeur transcenda ce contexte difficile pour nous livrer une œuvre d’une profondeur inouïe, touchant directement au cœur, chacun des mouvements lents étant une exégèse sincère, profonde et véritable de chaque mot prononcé par le Christ. À l’origine pour orchestre seul, l’œuvre connut un tel succès qu’elle fut très rapidement transcrite, par le compositeur lui-même, pour quatuor, pour chœur et orchestre et, par un collègue, pour piano seul.

Source : Gilbert Buecher et Cyril Pallaud, analyse de l’œuvre

« Le jazz, c’est ce qui nous permet d’échapper à la vie quotidienne. »
Stéphane Grappelli (1908-1997)

Le Villars Vanguard Jazz Orchestra, dont c’est la 10^e participation, n’a pas besoin de présentation ! Regroupant des musiciens enthousiastes provenant de la région de Villars-sur-Ollon et de ses environs chablaisiens.
Le Villars Vanguard accorde une importance particulière au fait qu’il s’agit, avant tout, d’un ensemble de musiciens qui ont un plaisir réel à se retrouver dans le but partagé d’interpréter une musique engageante et pleine d’esprit, à la fois exigeante et plaisante. En font partie des habitants de tous âges des communes de Villars, Gryon, Bex, Aigle et Villeneuve venant d’horizons socioprofessionnels très divers, mais réunis par leur amour du répertoire de jazz écrit par les plus grands compositeurs de musique pour big band à partir des années cinquante (Duke Ellington, Count Basie, Oliver Nelson, Sonny Rollins, Bob Mintzer, etc.).
L’ensemble se caractérise par sa rigueur et sa bonne humeur. Le répertoire est à la fois accessible et intéressant. Aussi cosmopolite que le village dont il porte le nom, le Villars Vanguard se compose d’un étonnant éventail de nationalités.
Placé successivement sous la direction d’Andrew Gray, Christian Rudaz, Roger Scupham et Wolfgang Hanninger, l’ensemble est désormais conduit par le contrebassiste Antoine Brochot.
Dès 2015, un nouvel événement est arrivé, à l’initiative des musiciens du Villars Vanguard Jazz Orchestra : le Villars Big, festival de musique qui présente plusieurs grands orchestres de jazz en provenance du monde entier et de grands solistes.
Leur chanteuse s’appelle Joana Jantet.

« Dans la grande forêt, un petit éléphant est né… »
L’Histoire de Babar, le petit éléphant de Jean de Brunhoff (1899-1937)

Dans la grande forêt, un petit éléphant est né. Il s’appelle Babar. Sa maman le regarde grandir tendrement jusqu’au jour terrible où un chasseur la tue. Babar se réfugie alors en ville où il est recueilli par la vieille dame. Mais Babar se languit de sa famille et de sa forêt, lorsqu’un beau jour surgissent ses deux cousins, Arthur et Céleste. Ils décident de reprendre le chemin de la forêt. De retour chez lui, Babar, couronné roi des éléphants, choisit Céleste comme reine : couronnement et mariage ne sont que le début des aventures de nos deux héros.
Source : payot.ch

Tel un conte de fées… Notre récitant nous racontera l’histoire et les aventures de Babar, un éléphant de fiction, imaginé par Cécile de Brunhoff, mis en album et richement illustré en 42 pages par son père, Jean de Brunhoff. Comme la plupart des contes de fées, l’histoire se termine bien. Après le mariage de Babar et Céleste, le texte se termine avec « La fête est finie, la nuit est tombée, les étoiles se sont levées. Le roi Babar et la reine Céleste, heureux, rêvent à leur bonheur. »

« Un opéra commence bien avant que le rideau ne se lève et se termine longtemps après sa chute. Ça commence dans mon imagination, ça devient ma vie et ça reste une partie de ma vie bien après mon départ de l’opéra. »
Maria Callas, dite La Callas, cantatrice (1923-1977)

Si vous êtes fans d’opéra, vous allez être servis. Une très belle palette d’extraits d’opéra de Bizet, Wagner, Donizetti, Saint-Saëns, Gounod, Mozart et le grand Jacques Offenbach (compositeur d’Orphée aux Enfers, Les Contes d’Hoffmann, La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Vie parisienne…). Compositeur surnommé par Rossini « le petit Mozart des Champs-Élysées » en raison du célèbre théâtre Les Bouffes Parisiens, fondé par Offenbach en 1855.

Les airs interprétés par Marthe Alexandre et la virtuosité des musiciens vont vous enthousiasmer et vous ressortirez du concert avec des yeux qui brillent, le cœur léger et le sourire aux lèvres. Vive l’opéra !
Sit back, relax and enjoy the show!

« Un monde sans musique, c’est comme un monde sans amour… une vie sans vie. »
Gérard Briffoteaux-Fleury (né en 1943)

Jules Verne publie son roman d’aventures Le Tour du monde en quatre-vingts jours en 1872. Ce soir on fera le tour du monde en musique en quatre-vingts minutes. La découverte est le fil rouge tout comme les découvertes de Phileas Fogg, le héros gentleman du roman de Verne, avec son domestique Jean Passepartout. Un roman à (re)découvrir aussi !

De l’Ukraine, on passe par la France, la Géorgie, le Brésil, l’Argentine et Israël. Ajoutez-y quelques chansons italiennes, françaises et espagnoles ! Un tour du monde en musique avec une variété extraordinaire de musiques, tout comme les pays différents. Pour créer un tout : cette soirée du 18 février, en clôture de la 26e édition du festival.

« N’est-ce pas la même pluie qui fait pousser les ronces et les épines et, dans les jardins, éclore les fleurs ? »
Extrait de Vie de Beethoven, de Romain Rolland (1866-1944)

La sonate, mot qui veut dire qui sonne, naît en Italie vers 1700. Ce soir nous en écouterons trois, des compositeurs immenses que sont Mozart, Beethoven et Strauss.

Les deux artistes français de ce soir ont souvent joué ensemble. Notamment sur un enregistrement de 2021, Un violon à Paris, édité en plein milieu de la période angoissante liée au coronavirus.

Renaud Capuçon dira : « Avec le pianiste Guillaume Bellom, invariablement et à heure fixe, comme un rituel, nous avons joué pendant 56 jours, liés par ce même amour de la musique, ce même désir de nous tenir debout. Vous avez été si nombreux à nous écouter chaque matin, à nous écrire ou à nous témoigner votre reconnaissance : cet album est pour vous. »